Page:Londres - Chez les fous, 1925.djvu/190

Cette page a été validée par deux contributeurs.
186
CHEZ LES FOUS

et non pour la dernière, de plus regardez mon dos.

— Pas d’erreur ! fait la loi, tu es en règle, la signature est bonne. Tu peux rentrer.

— Vous savez, dit le personnage, je resterai bien ici une quinzaine. La température est clémente et cela me reposera. Ne vous pressez pas de m’examiner.

— À ton aise ! fait la loi.

Quinze jours passent. Le personnage est d’aplomb. Il va trouver la loi :

— C’est le moment de m’ausculter le cerveau !

— Tu attendras bien encore un peu ?

— Pas un jour. Vous m’avez délivré, voilà six mois, un certificat prouvant que je n’étais pas fou. Il faut prendre une décision : renier votre signature ou lui faire honneur.

— C’est vrai, dit la loi. Je te relâche. Tu es libre. Adieu !

— Non ! dit le personnage, au revoir seulement !

— Comment, au revoir ?

— J’ai fait deux petits séjours dans votre asile, n’est-ce pas ?

— Parfaitement !

— Quand je comparaîtrai une nouvelle fois