suis faite au moule. Vous m’envoyez des sacs. Ces combinaisons ne sont pas pour sœur Gabrielle la Tour ! Si, hier, cette sœur ne m’avait servi de la cervelle au lieu de rognons et du fromage de chair humaine, en place d’un petit flan entier, je pourrais lui faire don des combinaisons. Touchez-les, ce n’est pas de la soie, c’est du beurre !
— Madame…
— Madame Amélie Parqueret, veuve de son mari, qui n’a pas laissé plus d’argent que de regrets. Or, la santé de Mme Amélie Parqueret exige un vin tonique, des viandes saignantes et de vieilles bouteilles. Le 17 novembre, on m’a servi trois boulettes de restes, des restes des folles de là-bas, qui ne savent pas manger dans la vaisselle, une sardine inférieure, du riz pierreux et des châtaignes pour me cimenter le sang.
Or, une autre fois, Mme Amélie Parqueret, veuve non joyeuse, demande que l’on ne se livre pas sur elle à des pratiques d’auscultation épidermique ; de plus, que dans le jardin son fauteuil soit placé de telle sorte qu’elle n’ait plus à redouter les nausées que lui occasionne le fauteuil-balançoire de Mme Urbain, et je m’oppose à ce que l’in-