Et la dame ajoute pour elle-même :
— Depuis longtemps, c’est un mort pour moi.
Des cris rageurs éclatent : « Arrière ! Cachez-vous dans le placard à balais ! Mettez un masque ! Arrachez-vous la ressemblance. Je vous reconnais, vous, le fils de cet homme, vous, le père de ce fils ! Mâles qui faites du mal. Psitt ! Psitt ! Glou-ou-Glou ! »
C’est une femme qui accueille ainsi son mari et son enfant. Elle était calme depuis plusieurs jours. La vue des siens remonta son délire.
L’homme la regarde : il est tout pâle. Serré contre le père, le gosse pleure.
La délirante se sauve au bout du jardin. Père et fils attendent un moment, puis ils la rejoignent avec précaution. Elle les voit qui s’approchent. Elle ramasse des cailloux et les lapide.
— Papa, demande l’enfant, pourquoi lui fait-on toujours manger de la mauvaise nourriture à la maman ?
Une nouvelle visiteuse arrive. Elle vient voir sa fille. La sœur lui conseille de repartir.
— Remettez-lui toujours cette boîte de ma part. Je vais attendre.