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CHEZ LES FOUS

— Voilà le chanteur, donnez-lui deux sous. Il chantait devant les cafés, c’était son métier à cet homme.

Qui tournoyaient, qui chahutaient.

— Bravo ! Dupré ! Voilà tes deux sous, continue, mon ami, c’est ta vie, ne la change pas.

Tout en allant, j’aperçus une tombe.

— Qui est-ce ? demandai-je.

Alors Maurice Dide, d’un ton absent, répondit :

— C’est mon prédécesseur.

En effet, le docteur Marchand, directeur de Braqueville, fut tué à cet endroit par l’un de ses clients…



Les malades guérissent-ils moins rapidement qu’ailleurs dans la maison du docteur Dide ?

Ils retrouvent plus vite la lumière.

Ce n’est pas en exaspérant ces malheureux qu’on les ramène à la raison.

Pour soigner les fous, il faut d’abord prendre la peine de comprendre leur folie.