Page:Londres - Chez les fous, 1925.djvu/102

Cette page a été validée par deux contributeurs.
98
CHEZ LES FOUS

La maison de Braqueville est une maison comme il n’en est pas une autre sur le territoire de la France républicaine.



Si je suis dénoncé comme fou, je demande que l’on m’interne chez le docteur Maurice Dide.

Ce savant professe que la folie est un état qui en vaut un autre et que les maisons de fous étant autorisées par des lois dûment votées et enregistrées, les fous doivent pouvoir, dans ces maisons, vivre tranquillement leur vie de fou.

Et ce savant a raison. C’est assez que l’on ne puisse pas les guérir.

Il est puéril de reconnaître, de manière officielle, qu’un individu possède telles aptitudes réclamant son transfert dans un milieu spécial, si, cette reconnaissance établie, on défend aussitôt à ce citoyen l’exercice innocent de ces dites aptitudes.

On ne punit pas un homme parce que cet homme ayant attrapé une bronchite, ajoute à sa maladie la malice de vous tousser au nez. De même, si quelqu’un tâtonne sous le prétexte qu’il