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fort du courant. Mais je suis maté. Il faut connaître ces barres de Guyane pour me croire ! Près de nous, un barrage à poissons. Hurrah ! nous allons donc retrouver des hommes.

Nous montons sur le barrage.

— Oôôôô ! Oôôôô !

Un canot apparaît avec deux noirs.

— Oôôô !

Il approche.

— Cinquante francs ! hurlent les nègres.

Il y avait trente mètres jusqu’à la terre ! Je proteste. Ils s’en vont ! Je les rappelle !

Deux minutes après, nous touchons le sol.

Enfin nous trouvons à boire ! Et il y a des pastèques ! Que c’est bon !

Devant l’argent, les noirs se découvrent des âmes de sauveteurs. Ils vont chercher nos trois compagnons sur le radeau.

Les voici. Ce qu’ils boivent, eux