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sait pas prendre la barre à la sortie du Mahury. Il entre dans la pleine mer comme un taureau dans l’arène, donnant de tous côtés, à coups de rames saoules. Enfin, grâce au « perdant », nous arrivons tout de même à la hauteur des îles Père-et-Mère.
Et le vent tombe. Et nous sommes forcés d’ancrer.
On voit deux barques de pêcheurs au loin. Nous entendons un moteur.
C’est Duez dans sa pétrolette qui, de son île, va à Cayenne vendre ses légumes « frais ».
NOUS RECULONS
— Acoupa ! nous reculons ! fis-je subitement.
Nous tirons sur la corde de l’ancre. La corde vient seule. L’ancre est restée au fond. Nous reculons toujours. On mouille une grosse pierre. La pierre s’échappe de la corde : nous reculons.