Page:Londres - Adieu Cayenne.djvu/63

Cette page a été validée par deux contributeurs.

trième fois qu’il part à sa recherche. Je ne sais qui l’inspire. Mais il ne doute plus. Il chante, ce vieux forçat.

— Et vous ?

— Moi, j’étais comme les autres ; j’entrevoyais le bonheur tout en écrasant mes moustiques.

Acoupa pagayait comme un sauvage. La crique s’élargissait.

On entendait l’appel de la mer. Puis on la vit. On hissa la voile. Cris de joie : nous avions échappé aux chasseurs d’hommes.