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Les dépêches de Paris vinrent à leur tour. Elles ne valaient pas que l’on s’arrêtât. Je le lui dis.

— Pour vous, c’est possible, mais c’est un plaisir pour moi. Rien que de lire le mot Paris et le mot, Havas, je me sens transporté au pays ; c’est comme ça pour nous autres !



Enfin, le Quai-d’Orsay répondit. Il donnait l’ordre au consulat de délivrer un passeport à Dieudonné.

— Cette fois, nous partons.

— Cela vaut mieux. Tant pis si l’on m’enferme à bord.

— Mais non. Nous partons bras dessus bras dessous. Le ministère a répondu. Vous avez le passeport.

Il pleura.

Le lendemain, à neuf heures du matin, on frappa chez moi.

— C’est Eugène ! entendis-je.