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Je vais vite. Je traverse la foule avec volupté. C’est un bain que je n’avais pas pris depuis longtemps ! C’est bon ! Je marche. Je marche. Voilà qui doit être Rio Branco ; c’est large et long ; il y a des autobus. Que c’est beau ! C’est Rio Branco.

Voilà la Rosario. La rue est étroite, la foule est plus dense. Je n’aurais jamais cru la vie si agréable !



Numéro 40 ! J’approche, 60 ! 68 ! Une plaque : J. V. Pareto junior, advogado.

Je grimpe l’escalier. C’est à l’entresol. Pas de sonnette, tout est ouvert. J’entre. Trois portes donnent dans l’antichambre. Je mets mon nez à chacune. Dans la dernière pièce, il y a du monde. J’hésite, puis j’avance. Je reconnais l’un des deux messieurs qui sont venus me voir hier dans ma cellule ; M. Beaumont.