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— Et Dieudonné ? me demanda-t-il sans me laisser le temps de m’asseoir. C’est une histoire, celle-là. Vous le connaissez, il faudrait retrouver l’homme.

— Mais il est au Brésil.

— Et après ?

C’était bien évident. Le Brésil n’était pas aussi loin que la lune ; on rédigea des câbles, on réveilla des consuls au delà des mers, on fit ce qu’il fallait faire. Je partis pour le Brésil.

Là, se placent vingt jours d’océan.

Le vingt et unième, à sept heures du matin, l’Hœdic, paquebot des Chargeurs Réunis, entrait, sans triomphe spécial, dans la baie de Rio de Janeiro.

Puis il allait à quai.

À cet instant de la journée, les personnes raisonnables ne se promènent pas le long des ports ; elles sont dans leur lit. On comptait cependant une quin-