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en voulant m’entraîner. Ils me crient : « Vous êtes innocent ! »

— Merci ! messieurs, merci !

Tous veulent une déclaration.

Sans l’agent 29, je n’en sortais pas. Mon brave ami me dégage. Une auto est devant la porte. Elle nous emmène, M. Luiz Zignago, l’ami et moi.

Nous filons vers le ministère de la Justice.

Que me veut le ministre ?

Nous voici devant le bâtiment. Un bel escalier, ma foi ! Un huissier géant. Quel salon !

Le géant vient nous prendre, il pousse une porte : le ministre est là.

Il me regarde. Mon commissaire lui conte les détails de l’affaire. Le ministre écoute, prend des notes. Je comprends que M. Zignago plaide ma cause et demande que l’on ne me mette pas en prison. Le ministre lève les bras comme impuissant. Pendant ce temps, debout à côté de moi, l’agent 29 sent