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moins l’incommoder que, chez elle, celle du Lion du Nord et de sa bande… Évidemment, il est plus commode de se tailler un succès en s’attaquant à un humble forçat dont la conduite est exemplaire qu’à des bandits bien chaussés et bien armés et tout à fait décidés. Les intentions de la police de Pernambuco sont donc inavouables. Nous ne lui remettrons pas l’ébéniste évadé pour être transporté à Recife et de là à Cayenne ou à Paris. Ce serait un acte ni noble, ni juste, ni humain. »

Cet article, — lisez, — était signé Antonio Nello, deuxième préfet.

Là-dessus, la préfecture de Para prie les policiers de Pernambuco de retourner dans leur Recife.

Puis elle me met en liberté.

J’étais, maintenant, fougueusement défendu par… la police. Que dites-vous des fantaisies de l’existence ?

Sur ce coup-là, l’ambassade de France au Brésil demande mon extradition.