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son bureau, me serre la main. Vous revoyez la scène ?

— Je revois.

— Le lendemain, ayant étudié mon affaire, contrôlé les renseignements, le premier préfet me reçoit chez lui. C’est là que nous fumons ensemble et qu’il vient bavarder quatre heures avec moi, auprès de mon lit, ce qui pour le moins me faisait ouvrir les yeux autant que la bouche.

Pendant que l’on me ramenait en prison, mon sort se décidait : Para refuserait de me livrer à Pernambuco.

Les journaux, sous l’inspiration du préfet, écrivaient des phrases que je vais vous traduire parce qu’elles en valent la peine.

(Il fourragea dans un tas de vieilles gazettes.)

— Écoutez :

« La recherche de la police de Pernambouc nous semble étrange. La présence de Dieudonné chez nous devrait