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qui m’accompagne cause gentiment avec moi. Tout cela est invraisemblable. Agissent-ils ainsi pour que je m’évade ? Ce n’est pas une façon de garder un prisonnier ! Nous arrivons à la préfecture de police. On prend l’ascenseur ! Est-ce que le Préfet m’attendrait pour m’offrir le thé ?

Au premier étage, le guide me dit de m’asseoir et il disparaît. Je suis seul. Je n’aurais qu’à descendre l’escalier et à m’en aller.

Mon gardien revient.

— Venez, monsieur Dieudonné.

Il ouvre une belle porte. Je suis dans le cabinet du préfet de police de l’État de Para, le Dr Paulo Pinhero.

Il est à son fauteuil. À côté de lui, le deuxième préfet. Je reste debout.

— Asseyez-vous, me dit le premier.

Le second me demande :

— Vous allez bien ?

Ils parlent tous les deux. J’entends les mots : Guyane ! Franca ! Pernam-