diplomate pour nous empêcher de chercher asile ailleurs. Il avait déjà tout engagé, tâté le pêcheur, préparé les voies de la liberté. C’est ainsi qu’il s’exprimait ! Il nous apportait des preuves innombrables et incontrôlables de sa bonne foi, de « son dévouement jusqu’à terre ». Jambe de Laine confirmait tout.
— Jambe de Laine, demandait Pirate, est-il pas vrai qu’hier j’ai crié devant un surveillant : « Ah ! Dieudonné ! le malheureux ! crever comme ça ! »
— C’est vrai, disait Jambe de Laine.
— Est-ce pas vrai que je me suis déjà mis en rapport avec le plus habile pêcheur des mers de Guyane, et qu’il s’appelle Célestat ?
— C’est vrai !
— Donne-moi trente francs !
Ils restaient deux jours, parfois, sans nous ravitailler. Ils buvaient notre pauvre argent chez un Chinois. C’est