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En outre, dans ces corps à corps, King reposait de tout son poids sur l’adversaire, et n’était pas pressé de se décoller. Cette situation nécessitait l’intervention de l’arbitre, qui venait les séparer : et immanquablement Sandel l’y aidait, n’ayant pas encore appris à se reposer Il ne pouvait se retenir d’employer ses bras superbement agiles, ses muscles toujours prêts à se tordre ; et quand l’autre se précipitait dans un corps à corps, lui enfonçant son épaule dans les côtes et la tête reposant sous le bras gauche de Sandel, celui-ci ne manquait guère d’envoyer un coup balancé du droit derrière son propre dos, dans la figure en saillie de l’autre. C’était un coup adroit, très admiré du public, mais pas bien dangereux et représentant par conséquent une certaine déperdition de force.