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La troisième reprise débuta, comme les autres, tout à fait partiale ; Sandel faisait tout, menait la partie, accablait de coups son adversaire. Une demi-minute s’était déjà écoulée quand Sandel, trop confiant en lui-même, se découvrit. Les yeux de King flambèrent en même temps que se détendait son bras droit. C’était le premier coup réel qu’il portât, la courbe du bras tordue pour la rendre plus solide, et derrière lui tout le poids du corps pivotant à demi. On eût dit un lion endormi lançant un coup de patte soudain comme un éclair. Sandel, touché sur le côté de la mâchoire, fut abattu comme un bœuf. Le public resta bouche bée et murmura de timides approbations. L’homme n’avait pas les muscles noués, en fin de compte : il pouvait asséner un coup comme celui d’un marteau de forgeron.