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Quoi qu’il en soit, j’exécrais John Claverhouse. Non que je puisse lui reprocher de m’avoir causé un tort quelconque ou joué un sale tour, loin de là. Le mal s’avérait plus grave et plus subtil, d’une essence insidieuse défiant toute analyse et toute définition.

Nous avons tous plus ou moins éprouvé pareils sentiments. Qui de nous, en présence de tel individu dont, une minute plus tôt, nous ne soupçonnions même pas l’existence, ne s’est dit dès l’abord : « Ce type-là ne me revient pas ». Et pour quel motif ? Impossible de répondre : nous savions seulement que sa tête nous déplaisait. Une antipathie s’éveillait chez nous. C’est tout. Tel était mon cas envers John Claverhouse.