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Cette conduite désordonnée constituait une véritable profanation à la mémoire d’Isaac et d’Éliza Travers. Il était outré de cet air de bamboche qui, continuellement, flottait dans la maison. La longue table n’était jamais démunie de ses rallonges, et à la cuisine il fallait un supplément de domestiques. Le petit déjeuner se prolongeait de quatre à onze heures du matin et les soupers de minuit, provoquant des incursions à l’office suivies de plaintes de la part des serviteurs, horripilaient Frédéric.
On prenait sa demeure pour un restaurant, une boîte de nuit, un hôtel, raillait-il amèrement en lui-même. À certains moments, il était tenté d’envoyer tout promener et de rétablir les anciennes habitudes.