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III
TABLEAUX
Pourvu qu’on garde la santé pour voir passer la vie,
Qu’importe où et comment l’on meurt ?
(Refrain du Royal Vagabond, Les Sept mers, de Rudyard Kipling.
Le plus grand charme de la vie de vagabond est, peut-être, l’absence de monotonie. Dans le pays du hobo, le visage de la vie est protéiforme, c’est une fantasmagorie toujours variée, où l’impossible arrive et où l’inattendu bondit des buissons à chaque tournant de la route. Le vagabond ne sait jamais ce qui va se produire à l’instant suivant : voilà pourquoi il ne songe qu’au moment présent. Ayant appris la futilité de