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lui. Au reste, il est aussi harassé de fatigue que moi et, s’il essaie de me malmener, je lui apprendrai à vivre. Mais il ne le tente pas : voilà une question réglée. Au contraire, il me ramène vers le train. Un nouveau problème se pose : je vois les lanternes des autres, dont nous nous rapprochons. Ce n’est pas en vain que j’ai eu maille à partir avec la police new-yorkaise et que dans les wagons, au pied des châteaux d’eau et dans les geôles on m’a conté de sanglantes histoires de passage à tabac. Si ces trois individus allaient se jeter sur moi ? Dieu sait si je les ai assez provoqués ! Je ne perds pas mon temps à réfléchir, car nous nous rapprochons toujours. Je vise l’estomac et la mâchoire de mon homme et apprête déjà le double crochet du droit et du gauche dont je le gratifierai au premier geste hostile de sa part.

Peuh ! je connais encore un autre truc que j’aimerais à pratiquer sur lui et je regrette presque de ne l’avoir pas essayé dès le premier contact. J’en viendrai à bout, malgré sa prise sur mon collet. Ses doigts crispés se sont glissés sous mon col étroitement boutonné.

Savez-vous ce qu’est un tourniquet ? Eh bien, voici. Je n’aurai qu’à passer ma tête