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6. – Restaurants bons seulement pour cuisiniers.

7. – Buffet, bon seulement pour travail de nuit.

Le numéro un signifie qu’on pouvait tendre la main dans la rue principale et récolter quelque argent ; le numéro deux, que la police ne tracassait pas les vagabonds ; le numéro trois, que l’on dormait dans le bâtiment servant de dépôt aux locomotives. Cependant, le numéro quatre me paraît ambigu. Les trains allant vers le Nord peuvent être difficiles à attraper ou ne rien valoir pour mendier. Le numéro cinq indique que l’habitant n’est pas charitable envers les mendiants, et le numéro six, que seuls les vagabonds qui ont été jadis cuisiniers peuvent tirer quelque pitance des restaurants. Le numéro sept m’intrigue. Je ne saurais dire si le buffet de la gare est un endroit propice pour mendier la nuit, ou si seuls les vagabonds-cuisiniers y ont accès, ou si tout autre trimardeur, cuistot ou non, y trouvera quelque emploi la nuit en aidant les gâte-sauce du buffet aux grosses besognes pour obtenir de quoi manger.

Mais revenons à mon Jack-le-contre-