Page:London - Les Vagabonds du rail, 1974.djvu/149

Cette page n’a pas encore été corrigée

Toledo » indiquaient à la fois la race et le lieu de naissance.

Parmi ceux qui faisaient connaître leur extraction, je me rappelle les suivants : « Le Brillant-de-Frisco », « l’Irlandais-de-New-York », le « Français-du-Michigan », « Jack-l’Anglais », le « Gosse Cockney », le « Hollandais-de-Milwaukee », « Ventre-jaune », « Créole-du-Mississipi », à qui, je crois, cette monica avait été imposée.

D’autres portaient le nom de leurs particularités physiques, comme le « Svelte-de-Vancouver », le « Courtaud-de-Détroit », le « Plein-de-Soupe-de-l’Ohio », « Jack-le-long », le « Grand-Jim », le « Petit-Joë », « Le Clin-d’œil-de-New-York », le « Pif-de-Chicago », et « Ben-le-Tortu ».

Sur le château d’eau de la gare de San-Marcial, dans le Nouveau-Mexique, l’avis suivant était inscrit voilà douze ans :

1. – Grand-rue, assez bonne.

2. – Taureaux, pas hostiles.

3. – Dépôt de locomotives, bon pour roupiller.

4. – Trains allant vers le Nord, pas bons.

5. – Habitants, pas bons.