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LES TEMPS MAUDITS

connue m’appela, m’adressa les civilités des F. de M. et la communication fut coupée.

Sur le champ, je me mis en communication avec la Police Centrale, demandant qu’on courût sans tarder au secours de l’inspecteur. Je gardai la ligne, et, quelques minutes après, j’appris qu’on l’avait trouvé baigné dans son sang et expirant. On ne put trouver trace du meurtrier.

À la suite de cet événement, M. Hale décupla le service de surveillance, jusqu’à y consacrer chaque semaine le quart d’un million. Résolu à gagner la partie, il offrit des récompenses atteignant le chiffre de dix millions. Vous possédez un bon aperçu de sa fortune et vous pouvez comprendre à quel point il la mettait à contribution. Il combattait pour le principe, affirmait-il, et non pour l’argent. Ses actes prouvaient amplement la noblesse de ses mobiles. La police de toutes les grandes villes travaillait avec nous ; le gouvernement même des États-Unis intervint, si bien que l’affaire s’éleva au rang d’une des plus importantes de l’État. Certains fonds disponibles de la nation furent consacrés à démasquer les F. de M. et tous les fonctionnaires y furent