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POUR LA RÉVOLUTION MEXICAINE

révolution des Rouges balayant toute l’étendue de son pays.

La salle montrait une fureur croissante contre Rivera. Pourquoi ne se faisait-il pas rosser comme c’était prévu ? Car rossé il serait, cela allait de soi. Pourquoi s’obstiner ainsi ? Bien peu s’intéressaient à lui, en dehors du pourcentage habituel de ces joueurs professionnels qui misent pour avoir beaucoup sur la chance infime d’un hasard. Tout persuadés qu’ils étaient de la victoire de Danny, ils avaient néanmoins misé sur le Mexicain à quatre contre dix et à un contre trois. On avait joué d’assez fortes sommes sur la résistance de Rivera. D’importants paris avaient été engagés autour du ring qu’il ne durerait pas sept rounds, ni même six.

Cependant, Rivera refusait de se laisser battre. Pendant toute la huitième reprise, son adversaire tenta vainement de répéter son uppercut. Au neuvième round, Rivera stupéfia encore la salle. En plein au milieu d’un clinch, il se déroba avec la souplesse d’une anguille et, dans l’étroit espace entre les deux corps, son droit jaillit de la ceinture, et paf ! Danny alla au tapis pour ne se relever que juste avant la dernière seconde. Le public