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POUR LA RÉVOLUTION MEXICAINE

du gauche déconcertant, au plus grand dam de la bouche et du nez de Danny, où s’accumulaient les dégâts. Mais Danny pouvait à volonté changer sa manière de combat. Il s’attacha donc au corps à corps où il excellait particulièrement ; en outre, cette tactique lui permettait d’éviter les directs de l’autre. Là, il était tout à son affaire et plus d’une fois il souleva le délire de la foule, notamment lorsque d’un « clinch », il asséna au Mexicain, à bras raccourci, un uppercut qui le projeta en l’air et l’envoya au tapis. Rivera se reposa sur un genou, profitant jusqu’au bout du délai de dix secondes que l’arbitre, il ne l’ignorait point, écourtait dans son cas.

Au septième round, Danny plaça une fois de plus son diabolique uppercut en raccourci. Il ne réussit qu’à ébranler Rivera, mais l’instant d’après il le frappa d’un coup formidable qui l’envoya à travers les cordes. Le corps de Rivera tomba sur la tête des journalistes qui le hissèrent jusqu’au bord du ring.

Rivera demeura là, reposant sur un genou, tandis que l’arbitre égrenait rapidement les secondes. De l’autre côté des cordes, sous lesquelles il lui fallait se baisser pour rentrer