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quart de mille du pavillon de chasse de Wickson, et à un mille à peine du village de Glen Ellen. Tous les matins et tous les soirs, j’entendais le train arriver et partir, et je réglais ma montre d’après le sifflet de la briqueterie.

    l’ancien droit de passage qui existait en ce temps de propriété individuelle à travers les terrains d’un certain M. Chauvet, pionnier français venu en Californie à l’époque de l’or. Les monticules boisés sont ceux dont parle Avis Everhard.

    Le grand tremblement de terre de 2368 détacha le flanc d’un de ces monticules, qui combla le trou où les Everhard avaient établi leur refuge. Mais, depuis la découverte du Manuscrit, on a pratiqué des fouilles et retrouvé la maison et les deux chambres intérieures, ainsi que les débris accumulés au cours d’une longue résidence. Entre autres reliques curieuses, on a découvert l’appareil fumivore dont il est question dans le récit. Les étudiants intéressés pourront lire la brochure d’Arnold Bentham qui doit prochainement paraître sur ce sujet.

    À un mille au nord-ouest des monticules, se trouve l’emplacement de la Wake Robin Lodge, au confluent de la Wild Water et de la rivière Sonoma. On peut remarquer, en passant, que la Wild Water s’appelait autrefois Graham Creek, comme l’indiquent les vieilles cartes. Mais le nouveau nom tient bon. C’est à Wake Robin Lodge qu’Avis Everhard demeura plus tard à diverses reprises, lorsque, déguisée en agent provocateur du Talon de Fer, elle put jouer impunément son rôle parmi les hommes et les événements. La permission officielle qui lui fut accordée d’habiter cette maison existe encore dans les archives, signée d’un non moins grand personnage que le sieur Wickson, l’oligarque secondaire du Manuscrit.