Page:London - Le Talon de fer, trad. Postif.djvu/132

Cette page a été validée par deux contributeurs.


7. La vision de l’évêque


— L’évêque a pris le mors aux dents, — m’écrivait Ernest. Il chevauche en plein vide. C’est aujourd’hui qu’il va commencer à remettre d’aplomb notre misérable monde, en lui communiquant son message. Il m’en a prévenu et je ne peux pas l’en dissuader. C’est lui qui préside ce soir à l’I. P. H.[1] et il doit incorporer son message dans son allocution de début.

Puis-je passer vous prendre pour aller l’entendre ? Naturellement, son effort est condamné d’avance à l’avortement. Votre cœur en sera brisé, le sien aussi ; mais ce sera pour vous une excellente leçon de choses. Vous savez, chère et tendre amie, combien je suis fier de votre amour, combien je voudrais mériter votre plus haute appréciation et racheter à vos yeux, dans une certaine mesure ma propre indignité de cet honneur. Mon orgueil désire donc vous persuader que ma pensée est correcte et juste.

  1. Il n’existe aucun indice qui puisse nous faire connaître le nom de l’organisation que représentaient ces initiales.