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— Dommage que le Fantôme n’ait plus de mâts, me dit Maud le lendemain. Nous aurions pu nous en servir pour repartir.
Je faisais les cent pas, en proie à une vive excitation.
— Il le faut… Il le faut absolument, répétai-je.
— Qu’est-ce qui vous arrive ?
— Il s’agit de remonter les mâts et prendre la mer… Nous y arriverons.
— Mais comment ?
— Je n’en sais rien.
— Le capitaine Larsen… objecta-t-elle.
— Il est aveugle et sans défense.
— Oui, mais il a toujours ses mains terribles.
— J’ai réussi à quitter le bateau sans qu’il me coince.
— … En oubliant vos chaussures.
— Si je les avais gardées, vous ne m’auriez pas revu, il y a des chances… Pour réussir, il faudrait que nous ayons la certitude que le bateau
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