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toi vous êtes des songes, et moi qui vous le dis, j’en suis un moi-même.

« Une nuit, moi, Tchouang-tseu, j’ai rêvé que j’étais un papillon voletant dé-ci dé-là, un vrai papillon. Je ne m’appliquais à suivre que ma fantaisie tel un papillon et j’étais inconscient de mon individualité humaine. Soudain je me réveillai et me retrouvai moi-même, couché sur le dos. Je me demande si j’étais alors un homme rêvant qu’il était papillon, ou si je suis à présent un papillon rêvant qu’il est homme. »