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hui je n’ai pas abandonné mes lectures, mais je n’y retrouve plus cette superbe passion de ma jeunesse. Alors j’écoutais avidement les échos lointains de la voix qui me conseillait de percer le mystère caché au fond de la vie et derrière les étoiles.

Ce chapitre tend à démontrer que j’ai triomphé de cette longue maladie, qui peut être le lot de chacun d’entre nous, sans appeler John Barleycorn à mon secours. L’amour, le socialisme, le Peuple, saines illusions de l’esprit humain —furent les instruments de ma guérison, de mon salut.

Jamais homme ne fut moins que moi alcoolique invétéré, et cependant les chapitres suivants montreront combien chèrement j’ai payé mon contact de vingt-cinq ans avec John Barleycorn, cet être partout accessible.