Page:London - Le Cabaret de la dernière chance, 1974.djvu/219

Cette page n’a pas encore été corrigée

28

L’heure n’était pas encore venue où je devais passer mon bras sous celui de John Barleycorn. Mais lui s’insinuait davantage dans ma vie à mesure que j’avançais en âge ; grâce à mes succès littéraires, je gagnais de plus en plus d’argent et voyais augmenter mon influence mondaine. Cependant mes rapports avec lui se bornaient à de simples devoirs de politesse. Je buvais pour être sociable. Dès que je me trouvais seul, j’oubliais l’alcool. Je prenais parfois une cuite, mais je la considérais comme un léger tribut payé à l’amitié.

J’étais si peu préparé à devenir la proie de John Barleycorn qu’à cette époque, m’étant trouvé acculé au désespoir, je ne songeai pas un instant à lui demander une main secourable. J’avais de graves ennuis personnels et des affaires de cœur qui n’ont rien à voir avec ce récit. Ajoutez à cela les préoccupations intellectuelles