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Certaines histoires ne peuvent être que véridiques et l’imagination féconde d’un écrivain ne saurait les avoir inventées de toutes pièces. De même, il semble impossible de mettre en doute la sincérité de certains individus. Julian Jones était de ceux-là. Plusieurs de mes lecteurs refuseront peut-être d’ajouter foi au récit qu’il me fit. Pourtant, je suis à tel point convaincu de sa véracité que j’engagerais sans hésitation mes disponibilités financières dans la lointaine aventure dont il me parla.

Je fis la connaissance de Julian Jones à Panama, lors de l’Exposition du Pacifique, dans le pavillon de l’Australie. Je considérais une collection fac-similée de pépites de grosseurs exceptionnelles découvertes dans les champs d’or des antipodes.