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LA BRUTE DES CAVERNES

pressât d’organiser les sensationnelles rencontres que tout le monde attendait ! Un astre nouveau s’était révélé. Ne l’avait-il pas compris ?

C’est à ce moment que Stubener dévoila le fameux secret. Son fameux poulain n’était autre que le propre fils du vieux Pat Glendon, l’ancien héros du ring.

L’admiration universelle pour « Pat le jeune » s’en accrut et les reporters écrivirent, sur cette brillante hérédité, des articles étincelants.

Successivement, Pat combattit et mit knock-out Ben Menzies, Rege Rede, Ernest Lawson et Bill Tarwater.

Ce fut l’affaire de plusieurs mois. Car il fallut beaucoup voyager pour ces quatre rencontres, qui eurent lieu à Goldfield, à Denver, dans le Texas et à New York.

Des combats de cette envergure nécessitaient, en outre, des préliminaires assez compliqués, les champions qui étaient défiés demandant eux-mêmes le temps nécessaire à un entraînement suffisant.

Au cours de la seconde année, ces mêmes voyages se renouvelèrent et Pat battit, l’un après l’autre, la demi-douzaine de boxeurs qui occupaient l’avant-dernier échelon de l’échelle des poids lourds, au sommet de laquelle Jim Hanford se tenait solidement planté.

Ce fut d’abord Will King, que Pat, toujours flanqué de Stubener, dut aller chercher en Angleterre.