— Maintenant, je comprends comment Kelly le Démolisseur a pu déclarer que le plafond de la salle lui était tombé sur la tête !
Une troisième rencontre eut lieu entre Pat et Chub Collins.
Le combat était de douze rounds. À la quatorzième seconde du premier round, Chub Collins était par terre.
Stubener, du coup, fit à Pat un sérieux sermon.
— Sais-tu, lui demanda-t-il, quel surnom t’est maintenant donné ?
Pat ébaucha un geste vague.
— Eh bien, on ne t’appelle plus que « l’Emporte-pièce ».
Pat Glendon daigna sourire. Mais il riposta que la chose en elle-même ne l’intéressait pas. Il devait accomplir, avant de s’en retourner à ses chères montagnes, une tâche donnée. Il s’en acquittait de son mieux. Un point c’est tout.
— Cela ne peut continuer ainsi, poursuivit Stubener en fronçant les sourcils d’un air soucieux. Tu triomphes trop rapidement de tes adversaires.
« Il convient de les ménager davantage.
Pat parut fort étonné.
— Je ne comprends pas, dit-il. Mon rôle n’est-il pas de les abattre ?
— Nous sommes d’accord, reprit Stubener. Mais, je le répète, il y faut des formes. Sois, envers eux, magnanime et généreux. Sans quoi ils te prendront tous en grippe. Tu leur ficheras la