— Très bien, dit Joë. Allons-y ! »
Bien que le plus jeune du clan ne possédât point la force ni l’adresse de ses aînés, il employait une tactique de chat sauvage qui harcela sérieusement Joë. À maintes reprises, celui-ci se crut sur le point d’être déraciné par ce petit tourbillon : mais chaque fois il reprit possession de lui-même et continua obstinément.
Il le sentait, il combattait pour un principe, comme l’avaient fait ses ancêtres ; de surcroît, il lui semblait que l’honneur de la Montagne était en jeu et que lui, son représentant, ne pouvait faire moins que de batailler héroïquement.
C’est pourquoi il tint bon et réussit à soutenir les assauts rapides et continus de son adversaire jusqu’à ce que ce jeune garçon dépourvu d’expérience s’épuisât en vains efforts et, prostré à terre, avouât que, pour la première fois dans l’histoire, « la famille Simpson était battue ».