Page:London - La Croisière du Dazzler', trad. Postif, 1948.djvu/196

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

proposition. Sa part de deux mille cinq cents dollars sera déposée entre mes mains et restera à son entière disposition. Nous réglerons ensuite vos affaires. J’emploierai ton camarade à l’essai dans nos bureaux, — disons pour un an. Tu pourras le diriger dans ses études, car je suis sûr que tu vas continuer les tiennes à présent, ou bien il fréquentera les cours du soir. Après quoi, s’il se tire honorablement de cette période d’épreuves, je lui offrirai les mêmes chances qu’à toi de suivre les cours de l’Université. Tout va dépendre de lui. Alors, monsieur le fondé de pouvoirs, qu’avez-vous à répondre à mon offre en faveur de votre client ?

— Je suis entièrement d’accord avec vous, monsieur mon père. »

Père et fils se serrèrent les mains.

« Que comptes-tu faire Joë, en sortant d’ici ?

— Envoyer un télégramme à Frisco Kid et rentrer bien vite à la maison.

— Bien. Attends-moi une minute. Je téléphone à San-Andréas pour annoncer la bonne nouvelle à mon associé, M.  Tate, et je te suis.

— Monsieur Willis, annonça M.  Bronson en quittant le bureau, le coffre-fort de San-Andréas est retrouvé et nous allons prendre tous un petit congé. Ayez l’obligeance d’avertir les employés qu’ils sont libres pour le reste de la journée. Et, dites-moi, rappela-t-il en pénétrant dans l’ascenseur, qu’on n’oublie pas le garçon de bureau ! »