Page:London - L'appel de la forêt, trad Galard, 1948.djvu/10

Cette page a été validée par deux contributeurs.
8
LETTRE-PRÉFACE

nous la vie d’un mandarin du roman. Le résultat en est ce talent tout sensationnel, dont nous ne pouvons pas savoir si sa réelle saveur n’est pas due simplement à son étrangeté. Cette saveur est forte, elle est prenante. Pour un civilisé qui a peu de chance de jamais voyager là-bas, le récit des exploits du chien Buck est passionnant à suivre, et vous avez eu raison de penser qu’il valait la peine de nous faire connaître ce poème en prose, d’un si sauvage caractère.

Paul Bourget.