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Le premier journal de l’après-midi publiait cette manchette : Carter Watson acquitté. Dans le second journal Waston lut : Carter Watson échappe à une amende. Mais le comble c’était un autre article intitulé : Carter Watson, beau joueur, reste sans rancune. On y racontait comment le juge Witberg avait conseillé aux deux adversaires de se serrer la main, ce qu’ils s’étaient hâtés de faire. Le journaliste ajoutait :

— Allons boire un coup par là-dessus, offrit Patsy Horan.

— Ce n’est pas de refus, répondit Watson. Eh, bras dessus, bras dessous, les deux hommes se rendirent au bar le plus proche !

IV

De toute cette aventure, Watson ne garda aucun souvenir amer : cette expérience sociale d’un nouvel ordre lui fournit même la matière d’un nouveau livre, qu’il intitula : La Correctionnelle et sa procédure ; essai d’analyse.

Un an plus tard, par une belle matinée d’été, il se promenait dans son ranch. Il était descendu de cheval pour grimper dans une petite gorge et examiner des bruyères de roche qu’il y avait plantées l’hiver