chapeau, le nez en sang et un œil clos, Watson parvint à atteindre le couloir, puis la rue, et à tomber dans les bras d’un policeman.
— Arrêtez cet homme ! lui dit Watson tout pantelant.
— Allô ! Patsy, dit l’agent. Qu’est-ce qu’il y a de cassé ?
— Allô ! Charley, répondit Patsy… Voilà ! Ce type-là entre chez moi…
— Arrêtez cet homme ! monsieur l’agent ! répéta Watson,
— Ça va, ferme ça ! fît Patsy.
— Oui, fermez-la, ajouta le policeman, sinon je vous emmène au poste…
— Je ne me tairai pas tant que vous n’aurez pas arrêté cet homme : il m’a attaqué brutalement sans la moindre provocation de ma part.
— Est-ce vrai ça, Patsy ? demanda l’agent.
— Non. Écoute, Charley, je vais t’expliquer comment la chose s’est passée. J’ai, Dieu merci, des témoins pour le prouver ! J’étais assis dans ma cuisine devant un bol de soupe quand ce malotru entre et se met à me narguer. Je ne l’avais jamais vu de ma vie. Il était saoul…
— Oh ! regardez-moi, monsieur l’agent ! protesta avec indignation le distingué sociologue. Ai-je l’air d’un homme ivre ?
Le policeman lui jeta un regard sombre et menaçant, et fit signe à Patsy de continuer :
— Il se mit à me rire au nez : «