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EFFUSION

Tu ne peux pleurer
Ni me demander pendant un an
D’éloigner mon chagrin
Ou de me rendre la vie plus douce.

Les chaînes mystiques qui liaient
Ton cœur aimant au mien
Sont, hélas ! rompues,
Pour maintenant et pour l’éternité !

En vain tu essaies de cacher
Aux regards vulgaires
La flamme ardente de tes yeux
Dont seul l’amour peut aviver l’éclat.

Poursuis donc ta route étoilée
Et abandonne-moi à mon destin
Nos âmes sûrement s’uniront,
Mais, hélas !… il sera trop tard.

À tout cela je répondis :

Mon cher capitaine Becuci,

Je suis extrêmement désolé d’apprendre que cet après-midi, à trois heures et demie, de par la volonté de Dieu, vous avez perdu la clé de votre chambre. En tout cas veuillez me faire livrer demain matin à sept