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ANNEXE
LETTRE AU JUGE DE POLICE SAMUELS

Glen Ellen, Californie,
Le 29 juillet 1910

Cher Monsieur,

Vous vous souvenez, sans doute, de m’avoir traité avec une certaine rudesse, dans votre petit tribunal, il y a quelques jours. Vous pourrez voir, dans la coupure du journal d’hier que je joins à cette lettre, que l’homme dont vous avez accepté le témoignage sur le même pied d’égalité que le mien, et que j’accusais de m’avoir roué de coups pour rien, et sans aucune provocation de ma part, avec l’aide d’une demi-douzaine de ses amis, est aujourd’hui inculpé d’avoir battu sa femme, de s’être mal conduit avec une dame.

Vous vous souvenez aussi de l’exposé clair et succinct que j’avais prononcé à la barre des témoins, sur les coups que j’avais reçus. Personne n’a jamais démenti mes allégations, sauf Muldowney et ses complices, par leur faux témoignage. Ce faux témoignage était si évident et si énorme que la salle tout entière