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Les rayons continuaient de se succéder ; en fin de compte Gus s’écria :

— Le copain se trouve dans l’embarras, voilà ce qu’il veut nous expliquer. À coup sûr, il est blessé ou quelque chose ne va pas.

— Vas-y ! fit Hazard narquois.

Gus prit alors son fusil et déchargea en l’air trois fois de suite les deux canons. Avant que les échos se fussent évanouis, un éblouissement de rayons leur répondait.

Le message était si clair que le sceptique Hazard lui-même fut convaincu que l’homme qui les avait distancés se trouvait en quelque grave danger.

— Vite, Gus ! cria-t-il. Remballe l’équipement. Moi, je m’occupe des chevaux. Notre voyage n’aura pas été inutile après tout. Nous allons monter au Dôme et tirer ce type-là d’affaire. Où est la carte ? Par où arrive-t-on à la Selle ?

— Par le sentier cavalier au-dessous des chutes Printanières, lut Gus à haute voix dans le guide. Quinze cents mètres de marche assez rapide amènent le touriste à la chute Nevada, célèbre dans le monde entier. Non loin de là, s’élevant dans toute sa majesté et sa splendeur, le Bonnet Phrygien monte la garde…

— Saute tout cela ! interrompit Hazard, impatient. C’est le chemin qui nous intéresse.

— Eh bien voici !« En suivant le sentier qui monte sur le côté de la chute on arrive à une bifurcation. Le