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— Dis donc ! Et d’un sursaut il se mit sur son séant. Qu’est-ce qui se passe ?

Un rayon métallique jaillit du sommet du Demi-Dôme, puis un second et un troisième. Aussitôt les jeunes gens inclinèrent la tête en arrière, intrigués.

— Quel idiot ! s’écria Gus. Il ne pouvait pas descendre à la fraîcheur ?

Hazard hocha lentement le chef comme si cette question était trop compliquée pour exiger une réponse immédiate. Mieux valait différer son jugement.

Ainsi qu’ils le remarquèrent, les rayons apparaissaient à intervalles irréguliers. Tantôt longs, tantôt brefs, ils se succédaient avec rapidité ou bien cessaient complètement pour quelques instants.

— J’y suis ! Le visage de Hazard s’illumina de la joie de la compréhension. J’y suis. Le type de là-haut cherche à nous parler. Il nous renvoie le soleil à l’aide d’un miroir de poche. Point – trait – point – trait ! Tu ne vois pas ?

— Ah ! je sais ! C’est un moyen employé en temps de guerre pour envoyer des signaux. On appelle cela héliographier, pas vrai ? C’est de la télégraphie sans fil. On se sert des mêmes signes.

— Oui, l’alphabet morse. Dommage que je ne connaisse pas.

— Il a sûrement une communication à nous faire, sinon il ne se démènerait pas ainsi.