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sur ses pattes, ne fût revenue, de plus en plus furieuse contre le brigand du Wild. Elle fonça, à angle droit, sur Croc-Blanc qui, pour la seconde fois, fut renversé sur le sol.

À ce moment Weedon Scott intervint. Il se saisit de Croc-Blanc, tandis que son père appelait les chiens.

— Voilà, dit Scott, une chaude réception pour un pauvre loup de l’Arctique. Il est connu pour n’avoir été jeté bas qu’une seule fois dans sa vie, et il vient de l’être ici, deux fois, en trente secondes.

D’autres dieux étrangers étaient sortis de la maison. Un certain nombre d’entre eux restèrent à distance respectueuse. Mais deux femmes recommencèrent l’acte hostile de se suspendre au cou du maître. Croc-Blanc cependant toléra cet acte, aucun mal ne semblant, décidément, en provenir et les bruits que les femmes-dieux faisaient avec leur bouche ne paraissant pas menaçants. Tous les dieux présents se mirent ensuite en frais de gentillesses envers lui. Mais il les avertit, avec un grondement, de se montrer prudents, et le maître fit de même avec sa bouche, tout en le tapotant amicalement sur la tête.

Les dieux montèrent ensuite l’escalier du perron, afin d’entrer dans la maison. Une des femmes-dieux avait passé ses bras autour du cou de Collie et la calmait avec des caresses. Mais Collie demeurait grinçante et surexcitée, comme outragée par la présence tolérée de ce loup, et persuadée intérieurement que les dieux étaient dans leur tort. Dick, le chien, avait été se coucher en