Page:London - Croc-Blanc, 1923.djvu/183

Cette page a été validée par deux contributeurs.

avait plus de plaintes, ni de gémissements. Des bruits joyeux saluaient ses oreilles et, quand il entendit la voix irritée d’une femme, il sut que, derrière cette colère, était un estomac plein. Une odeur de poisson frit flottait dans l’air. La nourriture ne manquait pas et la famine s’en était allée. Alors, il sortit hardiment de la forêt et, trottant à travers le village, vint droit à la tente de Castor-Gris.

Castor-Gris n’était pas là, mais Kloo-Kooch le reçut avec des cris de joie. Elle lui donna tout un poisson fraîchement pris et il se coucha par terre, en attendant le retour de Castor-Gris.