Page:London - Constuire un feu, nouvelles, trad Postif et Gruyer, 1977.djvu/44

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Le revolver est rouillé… observa Bondell. Il a dû rester sous la pluie.

— Évidemment… répondit Churchill. Il a été mouillé, et c’est dommage. J’en ai pris insuffisamment soin.

Et il sortit.

Au bout de dix minutes, Louis Bondell ne le voyant pas revenir, sortit à son tour. Il trouva Churchill assis sur les marches du perron, les coudes sur les genoux, le menton dans ses mains.

L’homme, comme hébété, regardait fixement dans les ténèbres.


NOTES