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Il eut conscience d’un assoupissement doux qui l’envahissait, lourd de promesses de libération et de repos. Il n’entendait plus que faiblement le hurlement des chiens. Il ne souffrait plus, et une pensée fugitive lui traversa le cerveau que, par la force de sa volonté, il avait arrêté la morsure du froid.

Puis lumière et pensée cessèrent de palpiter derrière les cils verglacés de larmes, et Morganson, avec un long soupir de bien-être, glissa dans l’éternel sommeil.

(Traduction de Paul Gruyer et Louis Postif.)

NOTES