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caverne et me mis en vain à sa recherche. Curieux de nature, je n’arrivais pas à comprendre de quelle façon il m’échappait ainsi ; il pénétrait dans son repaire et n’en ressortait pas, et pourtant je le retrouvais continuellement près de moi, en train de se moquer. Ainsi notre lutte se transforma en une partie de cache-cache.

Durant tout l’après-midi, avec quelques répits, nous continuâmes ce jeu et une franche camaraderie naquit entre nous. En fin de compte, Oreille-Pendante ne s’éloigna plus de moi et nous demeurâmes assis l’un près de l’autre, bras dessus, bras dessous. Un peu plus tard, il me dévoila le mystère de la caverne. Me tenant par la main, il me guida à l’intérieur. Elle communiquait par une fente étroite avec une deuxième caverne d’où nous regardâmes l’espace libre.

À présent, nous étions de très bons amis. Quand les autres gamins revinrent me provoquer, il se rangea de mon côté et commença l’attaque ; nous leur distribuâmes une telle volée que bientôt on me laissa en paix. Oreille-Pendante me fit visiter le